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 ===== Les génomes humain et chimpanzé diffèrent de plus de 1%===== ===== Les génomes humain et chimpanzé diffèrent de plus de 1%=====
- +<note important>//Depuis des années, les évolutionnistes désignent le chimpanzé comme "notre plus proche parent vivant" et ont souligné que l'ADN est identique à 98 à 99%. Les scientifiques disent maintenant que la différence est de 4%, soit le double de ce qu'ils revendiquaient.//((DeWitt, David A. 2005. Chimp genome sequence very different from man. http://www.answersingenesis.org/docs2005/0905chimp.asp))</note>
-<note>Depuis des années, les évolutionnistes désignent le chimpanzé comme "notre plus proche parent vivant" et ont souligné que l'ADN est identique à 98 à 99%. Les scientifiques disent maintenant que la différence est de 4%, soit le double de ce qu'ils revendiquaient.</note>+
  
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 Les événements d'insertion et de suppression ([[wpfr>indel]]) expliquent une autre différence d'environ 3% entre les séquences de chimpanzé et d'humain, mais chaque indel implique généralement plusieurs nucléotides. Le nombre de modifications génétiques indéliennes correspond à une fraction du nombre de substitutions mononucléotidiques (environ 5 millions contre 35 millions environ). Il est donc tout à fait approprié de décrire les humains et les chimpanzés comme identiques à 98 à 99% ((Chimpanzee Sequencing and Analysis Consortium. 2005. Initial sequence of the chimpanzee genome and comparison with the human genome. Nature 437: 69-87. )). Les événements d'insertion et de suppression ([[wpfr>indel]]) expliquent une autre différence d'environ 3% entre les séquences de chimpanzé et d'humain, mais chaque indel implique généralement plusieurs nucléotides. Le nombre de modifications génétiques indéliennes correspond à une fraction du nombre de substitutions mononucléotidiques (environ 5 millions contre 35 millions environ). Il est donc tout à fait approprié de décrire les humains et les chimpanzés comme identiques à 98 à 99% ((Chimpanzee Sequencing and Analysis Consortium. 2005. Initial sequence of the chimpanzee genome and comparison with the human genome. Nature 437: 69-87. )).
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 2. La mesure de la différence dépend de ce que vous mesurez. Si vous mesurez le nombre de protéines pour lesquelles la protéine entière est identique chez les deux espèces, les humains et les chimpanzés sont identiques à 29% ((Chimpanzee Sequencing and Analysis Consortium. 2005. Initial sequence of the chimpanzee genome and comparison with the human genome. Nature 437: 69-87. )). 2. La mesure de la différence dépend de ce que vous mesurez. Si vous mesurez le nombre de protéines pour lesquelles la protéine entière est identique chez les deux espèces, les humains et les chimpanzés sont identiques à 29% ((Chimpanzee Sequencing and Analysis Consortium. 2005. Initial sequence of the chimpanzee genome and comparison with the human genome. Nature 437: 69-87. )).
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 Notez également que l'évolution n'a pas été uniforme dans tous les génomes, de sorte que les estimations de la divergence entre l'homme et le chimpanzé qui ne prennent en compte qu'une partie du génome peuvent donner des résultats différents((Britten, Roy J. 2002. Divergence between samples of chimpanzee and human DNA sequences is 5% counting indels. Proceedings of the National Academy of Science USA 99: 13633-13635. )) (( Chen, F.-C., E. J. Vallender, H. Wang, C.-S. Tzeng, and W.-H. Li. 2001. Genomic divergence between human and chimpanzee estimated from large-scale alignments of genomic sequences. Journal of Heredity 92(6): 481-489. )). Notez également que l'évolution n'a pas été uniforme dans tous les génomes, de sorte que les estimations de la divergence entre l'homme et le chimpanzé qui ne prennent en compte qu'une partie du génome peuvent donner des résultats différents((Britten, Roy J. 2002. Divergence between samples of chimpanzee and human DNA sequences is 5% counting indels. Proceedings of the National Academy of Science USA 99: 13633-13635. )) (( Chen, F.-C., E. J. Vallender, H. Wang, C.-S. Tzeng, and W.-H. Li. 2001. Genomic divergence between human and chimpanzee estimated from large-scale alignments of genomic sequences. Journal of Heredity 92(6): 481-489. )).
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 3. Il existe une abondance de preuves génétiques établissant le lien de parenté entre l'homme et les autres grands singes, bien plus irréfutable qu’un simple % de ressemblance : 3. Il existe une abondance de preuves génétiques établissant le lien de parenté entre l'homme et les autres grands singes, bien plus irréfutable qu’un simple % de ressemblance :
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   *L'homme possède vingt-trois paires de chromosomes; les singes ont vingt-quatre. Vingt-deux des paires sont similaires entre les humains et les singes. Les deux chromosomes de singe restants semblent s'être joints; ils sont similaires à chaque moitié du chromosome humain restant (chromosome 2; ((Yunis, J. J. and O. Prakash, 1982. The origin of man: a chromosomal pictorial legacy. Science 215: 1525-1530.)) ).   *L'homme possède vingt-trois paires de chromosomes; les singes ont vingt-quatre. Vingt-deux des paires sont similaires entre les humains et les singes. Les deux chromosomes de singe restants semblent s'être joints; ils sont similaires à chaque moitié du chromosome humain restant (chromosome 2; ((Yunis, J. J. and O. Prakash, 1982. The origin of man: a chromosomal pictorial legacy. Science 215: 1525-1530.)) ).
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   * Les extrémités des chromosomes ont des séquences télomériques répétitives et une région pré-télomérique distincte. Ces séquences se trouvent au milieu du chromosome humain 2, comme on pourrait s’y attendre si deux chromosomes se rejoignent ((IJdo, J. W., A. Baldini, D. C. Ward, S. T. Reeders and R. A. Wells, 1991. Origin of human chromosome 2: an ancestral telomere-telomere fusion. Proceedings of the National Academy of Science USA 88(20): 9051-9055. http://www.pnas.org/cgi/reprint/88/20/9051.pdf )).   * Les extrémités des chromosomes ont des séquences télomériques répétitives et une région pré-télomérique distincte. Ces séquences se trouvent au milieu du chromosome humain 2, comme on pourrait s’y attendre si deux chromosomes se rejoignent ((IJdo, J. W., A. Baldini, D. C. Ward, S. T. Reeders and R. A. Wells, 1991. Origin of human chromosome 2: an ancestral telomere-telomere fusion. Proceedings of the National Academy of Science USA 88(20): 9051-9055. http://www.pnas.org/cgi/reprint/88/20/9051.pdf )).
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   *Une région semblable au centromère du chromosome humain 2 correspond au centromère du chromosome des singes ((Avarello, R., A. Pedicini, A. Caiulo, O. Zuffardi, M. Fraccaro, 1992. Evidence for an ancestral alphoid domain on the long arm of human chromosome 2. Hum Genet 89(2): 247-249. )).   *Une région semblable au centromère du chromosome humain 2 correspond au centromère du chromosome des singes ((Avarello, R., A. Pedicini, A. Caiulo, O. Zuffardi, M. Fraccaro, 1992. Evidence for an ancestral alphoid domain on the long arm of human chromosome 2. Hum Genet 89(2): 247-249. )).
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   *Les humains et les chimpanzés présentent d'innombrables similitudes dans les séquences, notamment des pseudogènes partagés, tel que le matériel génétique provenant de ERV (rétrovirus endogènes; ((Taylor, D. M. 2003. Alignment of Chimp_rp43-42n4 against human chromosome 15. http://www-personal.umich.edu/~lilyth/erv/ See also Taylor, D. M. 2003 (Jun 3). Re: Evolutionary Misconceptions on Evolution. http://www.google.com/groups?as_umsgid=75200cbc.0306031846.50b2bda5%40posting.google.com )); ((Max, Edward E., 2003. Plagiarized errors and molecular genetics. http://www.talkorigins.org/faqs/molgen/ )).   *Les humains et les chimpanzés présentent d'innombrables similitudes dans les séquences, notamment des pseudogènes partagés, tel que le matériel génétique provenant de ERV (rétrovirus endogènes; ((Taylor, D. M. 2003. Alignment of Chimp_rp43-42n4 against human chromosome 15. http://www-personal.umich.edu/~lilyth/erv/ See also Taylor, D. M. 2003 (Jun 3). Re: Evolutionary Misconceptions on Evolution. http://www.google.com/groups?as_umsgid=75200cbc.0306031846.50b2bda5%40posting.google.com )); ((Max, Edward E., 2003. Plagiarized errors and molecular genetics. http://www.talkorigins.org/faqs/molgen/ )).
  
 +Les preuves génétiques permettent d'ailleurs de retrouver la trace d'espèces antérieures non retrouvées par la paléontologie(([[https://www.pourlascience.fr/sd/paleontologie-humaine/des-fantomes-tapis-dans-notre-adn-18032.php|Des fantômes tapis dans notre ADN]], Jordana Cepelewicz, pourlascience.fr, 2019)).
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 +==== Vidéos ====
 +{{ youtube>2GfKZlTRNjA?medium }}
  
 ==== Erreur de l’argument ==== ==== Erreur de l’argument ====
  • Dernière modification : 2021/09/14 08:55
  • de admin