les_embryons_humains_n_ont_pas_de_fentes_branchiales

Les embryons humains n'ont pas de fentes branchiales; ils ont des poches pharyngées. Chez les poissons, celles-ci deviennent des branchies, mais chez les reptiles, les mammifères et les oiseaux, elles se développent vers d'autres structures et ne sont jamais des branchies, même rudimentaires. Les appeler branchies, c'est lire la théorie darwinienne comme une évidence. Les fentes branchiales ne peuvent en aucun cas servir de preuve de l'évolution1).

Les poches pharyngiennes qui apparaissent dans les embryons ne sont techniquement pas des fentes branchiales, mais cela n’a aucune importance. La raison pour laquelle ils témoignent de l'évolution est que la même structure, quelle que soit sa désignation, apparaît dans tous les embryons de vertébrés.

Louis Agassiz (pas un darwiniste lui-même) a déclaré:

“Les vertébrés supérieurs, y compris l'homme, respirent au travers d'organes ressemblant à des branchies au tout début de leur vie. Ces branchies ne disparaissent et ne cèdent la place aux poumons que dans une phase ultérieure de leur existence.” 2).

L'évolution darwinienne prédit, entre autres choses, des structures similaires (non identiques) dans des organismes apparentés. Le fait que les poches pharyngées chez les humains soient similaires aux poches pharyngées (ou peu importe comment vous les appelez) chez les poissons est une preuve que les humains et les poissons partagent un ancêtre commun.

  • Méconnaissance scientifique

1)
Wells, Jonathan, 2000. Icons of Evolution, Washington DC: Regnery Publishing Inc., pp. 105-107.
2)
Agassiz, Louis, 1874. Evolution and Permanence of Type, reprinted in Hull, David L., 1973, Darwin and His Critics, Cambridge, MA: Harvard University Press, p. 440.
  • Dernière modification : 2019/10/24 11:26
  • de kawekaweau