la_probabilite_de_nombreuses_mutations_benefiques_successives_sont_minuscules

La production réussie d'un organisme fonctionnel à 200 composants nécessite au moins 200 mutations bénéfiques. La probabilité d'obtenir autant de mutations bénéfiques successives est de r200, où r est le taux de mutations bénéfiques. Même si r est égal à 0,5 (et il est vraiment beaucoup plus petit), les chances représentes moins de 1 sur 1060, ce qui est incroyablement petit 1) 2)

On peut difficilement illustrer mieux l’incompréhension (voir l’ignorance) sur laquelle se base le créationnisme, qu’avec cet affirmation:

Le calcul de Morris suppose que toutes les mutations bénéfiques doivent se produire consécutivement sans qu'aucune autre mutation ne se produise entre-temps. Mais ça n’est absolument pas ce que dit la théorie de l’évolution. Il ignore complètement le rôle de la sélection naturelle, qui élimine les mutations nuisibles.

Lorsque l'on autorise des mutations nuisibles, qui sont éliminées par la sélection, en cours de route, 200 mutations bénéfiques s'accumulent assez rapidement, en 200 / r générations en utilisant les hypothèses du modèle de Morris (Le monde réel est encore un peu plus compliqué. En particulier, les grandes populations et la recombinaison génétique par la reproduction sexuée peuvent permettre aux mutations bénéfiques de s'accumuler plus rapidement.).

  • Méconnaissance de la théorie

1)
Morris, Henry M., 1972. The mathematical impossibility of evolution. Acts & Facts 2.
2)
Morris, Henry M., 2003. The mathematical impossibility of evolution. Back to Genesis 179, pp. b-c. http://www.icr.org/index.php?module=articles&action=view&ID=493
  • Dernière modification : 2019/10/09 10:54
  • de kawekaweau